11.05.19

Des défis pour l'humanité

 

1 million d'espèces animales sur 8 sont en danger d'extinction. Cela devait arriver. L'annonce est catastrophique. Mais, encore une fois, cette nouvelle glisse sur nous comme l'eau sur les plumes d'un canard. Oui, certains sont touchés, d'autres outrés, mais ce n'est pas le cas de la plupart d'entre nous. Les matchs de foot, par exemple, paraissent bien plus importants. Il s'agit de l'honneur d'un pays, tout de même ! Ne pourrions-nous pas mettre notre honneur dans une nature qui nous apporterait autant de bonheur que de nourriture ? 

Quand on vit avec les animaux, ce n'est pas évident de se dire que tous ces « cousins » vont bientôt disparaître. Pour nous, il est facile de désirer les sauver. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde : les situations familiales, les difficultés financières, le chômage, tous ces facteurs entravent l'envie de protéger la planète. Evidemment que les pays en voie de développement ont envie de connaître le confort non écologique que nous avons eu ! C’est à nos gouvernements de les aider à trouver des solutions plus propres et plus respectueuses de la nature pour y parvenir.

Il faut que les présidents se tiennent les coudes, s'entraident et arrêtent de se déclarer la guerre à tout bout de champ. Il est urgent de stopper les massacres ! Si une adolescente de 15 ans comme Greta Thunberg a réussi à faire bouger les choses et « la une » des journaux, imaginez ce que tous les pays pourraient faire ensemble ! Maintenant, il ne faut plus imaginer. Il faut mettre en œuvre les discours de paix, de sauvetages, de protection et tout ce que l'on nous a promis depuis tant d'années. 

Mais nous aussi, nous pouvons faire quelque chose. Ecrivez aux présidents. Donnez vos idées. Proposez-leur des solutions. Participez aux pétitions (par exemple Avaaz).

Si vous, vous savez quoi faire, mettez des choses en place. Influencez votre entourage, votre famille, vos collègues, vos amis. Pour commencer, donnez-vous un défi. Quand vous l'aurez réalisé, donnez-vous-en un autre. Par exemple: supprimez vos achats en ligne, ou la consommation de viandes d'élevages intensifs, ou l’utilisation de la voiture pour 1km, ou les voyages en avions pour partir un week-end, ou encore les texto inutiles. Ou alors, favorisez les petits commerçants bios, prenez le train, le bus et même encore mieux, le vélo ou les pieds. En réalisant de plus en plus de défis, les choses finiront bien par changer. 

La Suisse devrait servir d'exemple. Nos investissements (subventions, caisses de pensions, banques) devraient être placés pour conserver la paix et protéger la biodiversité. Par exemple, elle devrait investir dans des énergies propres et une agriculture et un élevage respectueux de la nature, plutôt que dans la fabrication d’armes, les élevages intensifs ou l’utilisation des produits chimiques. Pour elle et pour en faire profiter le monde entier.

Pour que tout le monde soit au courant de ces problèmes et des solutions à leur apporter, l’éducation à la transition écologique devrait être une priorité à tous les niveaux scolaires. Il n’est pas juste qu’il y ait six heures de français, de maths ou d’allemand par semaine et pas une seule qui aborde ces grandes questions !

Dian' Llou.