20.05.24

Des défis pour l'humanité

Alors que le nombre d'espèces vivantes en danger d'extinction atteint des niveaux alarmants, l'indifférence mondiale persiste.

Selon une étude de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), 1 million d'espèces animales sur 8 sont en danger d'extinction. Une annonce catastrophique. Mais, encore une fois, cette nouvelle glisse sur nous comme l'eau sur les plumes d'un canard. Le match de foot UEFA Europa League de Dublin par exemple, continue de paraître bien plus important pour l'honneur national que la sauvegarde de notre biodiversité...

Lorsque l'on vit avec les animaux ou que, simplement, on les aime, ce n'est pas facile de se dire que tous ces « cousins » vont bientôt disparaître. Vouloir les sauver peut sembler anodin ou même évident. Cependant, les situations familiales, les difficultés financières, le chômage, tous ces facteurs peuvent entraver l'envie et faire passer la protection de la planète au second plan. Ceci est valable pour nos pays riches.

Pour les pays en développement, le défi est encore plus grand. Attirés par l'idée de prospérité de ce confort non écologique des pays occidentaux, ils aspirent à bénéfiicer des mêmes avantages... Et comment leur refuser à présent cette chance dont nous profitons encore et toujours ? C’est pourquoi la coopération intergouvernementale est impérative afin de s'entraider, d'arrêter de se déclarer la guerre à tout bout de champ et ainsi trouver des solutions plus propres et plus respectueuses de la nature.

Si une adolescente de 15 ans comme Greta Thunberg a réussi à faire bouger les choses et « la une » des journaux, imaginez ce que tous les pays pourraient faire ensemble ! Maintenant, il ne faut plus imaginer. Il faut mettre en œuvre les discours de paix, de sauvetages, de protection et tout ce que l'on nous a promis depuis tant d'années. 

Mais les citoyens aussi pouvent agir. Lancez-vous un défi ! Quand vous l'aurez réalisé, donnez-vous-en un autre. Chacun peut contribuer à sa manière ; Voici quelques idées :

1. Ecrivez aux présidents, interpeler les leaders politiques

2. Donnez vos idées, proposez vos propres solutions.

3. Signez et soutenez les pétitions (par exemple Avaaz, Quattre Pattes, WWF, MesOpinions, etc. Faites malgré tout attention à conserver votre esprit critique ;)).

4. Influencez votre entourage, votre famille, vos collègues, vos amis.

5. Supprimez vos achats en ligne

6. Diminuez votre consommation de viandes (surtout celles d'élevages intensifs)

7. Réduisez l’utilisation de votre voiture, marchez, faites du vélo

8. Privilégiez le train à l'avion (notamment pour partir un week-end)

9. Réfléchissez avant de "répondre à tous" lorsque votre email ne répond qu'à une personne et pas vos 150 autres collègues en copie (ils vous remercieront aussi !)

10. Favorisez les petits commerçants bios, locaux et de saison

Selon une étude de Brut discutée par Lucas dans la vidéo À quoi ressemblerait notre planète sans animaux d'élevage, si tout le monde était végan, nous produirions 8 giga tonnes de CO2 de moins chaque année.

La Suisse peut servir d'exemple. Nos investissements (subventions, caisses de pensions, banques) pourraient être investis dans des énergies propres ainsi que dans une agriculture et un élevage respectueux de la nature, plutôt que dans la fabrication d’armes, les élevages intensifs ou l’utilisation et la promotion de produits chimiques.

Afin que tout le monde se sente impliqué et concerné par ces problèmes, afin que des solutions puissent être apportées, l’éducation à la transition écologique à son rôle à jouer à tous les niveaux, y compris les milieux scolaires. Il n’est pas juste qu’il y ait six heures de français, de maths ou d’allemand par semaine et pas une seule qui aborde ces grandes questions !

Face à ces crises humanitaires, chaque action compte. Il est temps de prendre part à cette mission vitale pour la survie de notre planète et de ses habitants les plus vulnérables.